PRESENTATION
METHODE
 

 I :     La médecine traditionnelle chinoise (MTC)

est la médecine du « TCHI», c’est-à-dire des énergies. L’énergie peut être comparée tant à l’électricité produite et distribuée partout pour   éclairer ou produire une force motrice qu’à la sève d’un arbre qui donne la vie aux branches, feuilles, bourgeons et fleurs.

La MTC est basée sur l’équilibre du Inn et du Yang . Ce sont les 2 composants opposés mais complémentaires d’une seule « énergie » également appelée « TCHI », ou « Principe Suprême ». L’univers entier, macrocosme et microcosme, est régi par l’équilibre du Inn et du Yang.

Le corps humain, partie intégrante de l’univers, est soumis aux mêmes lois. « La vie est le mélange harmonieux du Inn et du Yang » (Tchouan-Tseu,  chap. XXII, traduit par J. Legge).

Ces deux « énergies » sont :    

- Opposées : l’une est repos, l’autre mouvement, l’une est froide, l’autre chaude, l’une est sombre, l’autre  claire, l’une est nuit, l’autre jour, etc.

- Complémentaires : elles forment à elles deux une seule « énergie », c’est-à-dire le Tchi.

Relatives l’une par rapport à l’autre : l’eau est inn (froide) par rapport à la vapeur (chaude), mais yang (chaude) par rapport à la glace (froide), etc.

La représentation graphique du « Principe Suprême » nous  illustre bien à quel point ces énergies sont opposées (noire et blanche), complémentaires (elles forment une unité à elles deux), et relatives (leur forme indique qu’elles ne sont pas statiques, mais en mouvement relatif).

             

Est Inn : le féminin, la mère, la fille, la lune, le froid, l’hiver, le noir, le profond, la droite, le bas, la souplesse, la douceur, etc.

Est Yang : le masculin, le père, le fils, le soleil, l’été, le clair, la surface, la gauche, le haut, la raideur, l’autorité, etc.

Ainsi en est-il pour le corps humain : le haut du corps est yang, le bas inn, le côté gauche est yang, le droit inn, la vésicule biliaire est yang , le foie inn, l’estomac est yang, la rate inn, l’intestin grêle est yang, le cœur inn, etc.

                                            
Le corps humain a à sa disposition deux sources d’énergie :

- « L’énergie innée », qui nous est donnée à la naissance ;

- « L’énergie  acquise », fabriquée au départ des Trois Foyers : Foyer Supérieur ou Respiratoire ; Foyer Moyen ou  Alimentaire ; Foyer  Inférieur ou siège de l’« énergie innée ».

Le Foyer supérieur fabrique son énergie à partir de l’air respiré alors que le Foyer moyen à partir de la nourriture absorbée.

Un  « mélangeur » ou « Tchrong Mo » reçoit les  trois énergies venant des Trois Foyers. Il est situé au niveau de l’ombilic, dans la région du petit bassin. C’est lui qui fabrique l’« énergie essentielle », qui, de là, est distribuée dans tout le corps de manière :

 - quantitative et, selon ses besoins, grâce aux  méridiens (voies de circulation du « TCHI », véritables antennes entre la périphérie du corps et l’organe qui lui correspond). Par les méridiens, tous les tissus sont nourris d’énergie inn et yang. Un déséquilibre d’une de ces deux énergies entraîne une pathologie (p. ex. Un excès de yang dans un muscle provoque une crampe).

- qualitative : sous la forme des cinq éléments (BOIS, FEU, TERRE, METAL, EAU) et de leurs caractéristiques respectives. Les cinq éléments – ou « Principes » –, comme nous le montre le tableau ci-dessous, gèrent et structurent tout ce qui existe dans l’univers.


                                                   TABLEAU DES  5  ELEMENTS 

                                                                                               

PrincipeBoisFeu TerreMétal Eau
SaisonPrintempsEté IntersaisonAutomne Hiver
ClimatVentChaleurHumiditéSécheresseFroid
CouleurVertRougeJauneBlancNoir
Organe FoieCoeurRate-PancréasPoumonRein
ViscèreVésicule biliaireIntestin  grêleEstomacGros intestinVessie
SensVue ParoleGoûtOdoratOuïe
Emotion Colère Joie excessiveSoucisTristessePeur
PsychismeImaginationPassionPenséeRigueurVolonté
Tissus MuscleVaisseaux Lèvres- chairPeauOs


II :   L’Ostéopathie

est une médecine manuelle (du latin medicina : « qui soigne ») qui permet le réharmonisation des tissus et articulations.

La  « lésion ostéopathique » est la perte ou la restriction de mobilité d’une structure du corps.

Dans son livre Recherche et pratique en ostéopathie, A. Still nous apprend que la correction ostéopathique signifie non seulement ajuster le corps afin que l’action normale de celui-ci soit suffisante pour fournir une force nerveuse égale à la demande nécessaire à la construction, mais aussi maintenir l’organe ou l’organisme en état de santé en éliminant toutes les substances impures avant qu’elles ne deviennent opprimantes ou destructrices et que des changements chimiques toxiques et mortels ne se produisent.

On retient généralement deux approches « philosophiques » différentes de l’ostéopathie :

  - L’une, directe, qui, par un mouvement sec et rapide (appelé thrust) sur une structure en perte de mobilité, lève la barrière de résistance des tissus pour  récupérer la mobilité perdue.

  - L’autre, plus souple, qui propose aux tissus, par des positions de relâchements, des respirations et des pressions plus ou moins légères, de se relâcher et de supprimer cette perte mobilité.

L’ostéopathie peut être subdivisée en  3 branches complémentaires : générale,  viscérale et crânienne.

- L’ostéopathie générale s’intéresse au squelette dans son ensemble et dans les rapports des différents segments entre eux (vertèbres, membres, bassin…) ;

- L’ostéopathie viscérale a pour but  d’harmoniser les différents organes et viscères entre eux et dans leur rapport avec les fascias (enveloppes qui recouvre muscles et organes) ainsi que de restituer leur mobilité physiologique.

- L’ostéopathie crânienne se propose, quant à elle, d’harmoniser les tensions intra-crâniennes (les sutures, articulations des os crâniens, leur permettent une certaine mobilité) ainsi que les tensions crânio-sacrées : la base du crâne et le sacrum sont reliés entre eux par les méninges et doivent bouger de manière synchrone.

 

III :    Diététique et Nutrithérapie



« Les maladies sont causées par une surabondance de nourriture », Euryphon de Cnide, 5e ACN.

La nutrithérapie - ou médecine orthomoléculaire – et la diététique n’ont pas pour seul but de faire maigrir. En effet, les aliments nourrissent mais apportent aussi force, vitalité et énergie de défense contre, entre autres, les différents climats. La tomate, p. ex., apportant la fraîcheur, devrait, par conséquent, être davantage consommée en été plutôt qu’en hiver.


Une bonne alimentation doit respecter certains critères :

1)      Des aliments sains ;

2)      Un équilibre entre protéines, glucides, lipides et graisses :

§         +/- 30% de protéines, végétales et animales en proportion égales ;

§         +/- 30% de graisses, dont 85 % en AGMI (acides gras mono-insaturés) et AGPI (acides gras poly-insaturés) ;

§         entre 30% et 40% de glucides, sucres rapides et sucres lents.

3)      L’apport journalier conseillé en vitamines et nutriments (oligo-éléments, neuro-transmetteurs…) ;

4)      Dans la mesure du possible, respecter la saison et le terroir ;

5)      Se méfier des plats préparés, de la culture intensive et des élevages industriels.

L’alimentation est bien souvent le reflet de la société basée sur le « vite-fait », le « vite-préparé ». « Nous sommes ce que nous mangeons ! ». Mais cette manière de faire appauvrit notre assiette (éléments conservateurs, additifs, etc.) et donc notre capital-santé. Hippocrate (5e ACN) affirmait déjà que l’aliment devait être un médicament.


Mais les aliments peuvent  aussi être classés en fonction des 5 éléments de la MTC et doivent donc être consommés selon les besoins,  la typologie de la personne, la saison et le terroir.


IV :    Le Stretching


«   Le stretching est une méthode d’étirement statique d’un groupe de muscles déterminés et du tissu ligamentaire, jusqu’à l’obtention d’une valeur extrême qu’il faut retenir pendant 20/30 secondes, et  qui augmente la mobilité du corps. », B. Pavlovic  Stretching.

Le stretching a une action mécanique d’assouplissement et un effet physiologique de nettoyage et de relâchement sur les muscles, les organes-viscères et le système nerveux. Il permet donc de garder souplesse et bon fonctionnement de l’organisme.


V. Conclusion


En fonction des pathologies rencontrées, l’ O.E. utilise les différentes médecines cités ci-dessus (M.T.C., Ostéopathie, Nutrithérapie) ainsi que le stretching pour réharmoniser les tissus, permettre une meilleure circulation des fluides et des énergies, entretenir la mobilité des tissus et, par là, renforcer le système de défense de l’organisme afin de mieux résister aux agressions.

Ainsi, par ex., dans le cas d’une sciatalgie (sciatique), l’ostéopathie essaye de régler les rapports mécaniques entre le bassin, la colonne vertébrale, le gros intestin, les organes du petit bassin et le nerf sciatique ; la MTC essaye de régler l’équilibre énergétique  dans le méridien qui correspond à la sciatique ainsi qu’au niveau du bassin et du digestif ; la nutrithérapie et la diététique essayent de régler le fonctionnement digestif des organes –viscères qui s’attachent au bassin ; le stretching enfin, permet de garder la mobilité et de récupérer la souplesse dans la zone incriminée .


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